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Notre imaginaire en tableau

Cette année au WAICF23, nous avons exposé avec le collectif OBVIOUS, trois des sept Merveilles du projet « 7.1 »  qui avait emballé Paris récemment. 

Le collectif est connu pour avoir généré le premier portrait peint par une IA : celui d’Edmond Belamy, réalisé à partir d’un algorithme. Mais donner une représentation des sept merveilles du monde s’est présenté comme un projet encore plus ambitieux. 

 

Le phare d’Alexandrie, les Jardins suspendus de Babylone, le Colosse de Rhodes… Ce sont des merveilles qui appartiennent à l’imaginaire du monde. Elles ont existé dans la réalité, mais nous n’en avons qu’une représentation à travers les dessins, récits d’écrivains ou descriptions d’historiens qui se sont succédés, transformés au cours des siècles.

 Grâce à l’IA, à partir des textes antiques Obvious a pu générer des images, puis a demandé à des artistes de les reproduire sur des toiles avec de la peinture à l’huile. À partir de quelques phrases, la machine est ainsi capable de recréer une image et de donner une représentation de la mémoire collective tandis que les tableaux symbolisent l’alliance entre l’IA qui a recréé l’image et le savoir-faire humain, avec des peintres qui la traduisent au pinceau.